Les dépenses exorbitantes pour la tenue des sommets du G8 et G20
Sous prétexte du coût de la sécurité, le gouvernement conservateur a fait grimper le coût de l’organisation des sommets au montant exorbitant de plus d’un milliard de dollars (pour 72h de rencontres). L’opposition et les analystes du budget des sommets ont vivement souligné la mauvaise gestion et le gaspillage des fonds publics.
Avec 20 000 policiers sur place (presqu’autant que les manifestants), le gouvernement a fait appliquer de véritables « mesures de guerre » à l’endroit des Canadiens présents pour décrier le sommet et a fait paraître le Canada comme un pays au gouvernement répressif et ne tolérant pas la critique.
Échec d’obtenir un siège à l’ONU
Pour la première fois de son histoire, le Canada a échoué à obtenir un siège temporaire au Conseil de Sécurité des Nations Unies au profit de l’Allemagne et du Portugal.
Depuis le début de son mandat, Stephen Harper a effectivement ignoré à plusieurs reprises le travail des Nations Unies et a tenté de saper les efforts de cette institution (législation des marchés financiers, dossier des changements climatiques, cour pénale internationale, etc.) Malgré une intense campagne publicitaire, le Canada a été désavoué comme leader au sein des instances de la communauté internationale.
Explosion des dépenses militaires
Depuis la période de la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement canadien n’a jamais dépensé autant d’argent dans le domaine militaire. Le Canada se classe en 2010-2011 en 13e position mondialement sur le plan des dépenses militaires, avec un budget de la Défense de 22 milliards de dollars, notamment avec la coûteuse guerre en Afghanistan.
Un rapport indépendant évalue à 29,3 milliards de dollars le seul coût de 65 avions de chasse F-35 et de leur entretien pendant 30 ans, soit le double de l’estimation du gouvernement conservateur tentant de procéder à l’achat sans appel d’offres.
Redéfinition des priorités dans le développement
Le gouvernement conservateur a procédé à d’importantes coupures dans le domaine de la coopération internationale et du développement. Malgré les recommandations du FMI (Fonds monétaire international), le gouvernement Harper a délaissé plusieurs pays considérés comme les plus vulnérables (surtout sur le continent africain) pour se concentrer sur les pays « partenaires économiques du Canada ».
Appui aveugle et inconditionnel à Israël
Le gouvernement conservateur fourni un appui inconditionnel à Israël, peu importe les faits et selon une logique purement idéologique: le soutien conservateur, alors que continue la colonisation illégale de Jérusalem-Est par des religieux extrémistes, mine les chances de réussite du processus de paix en cours avec les Palestiniens.
Les conservateurs ont d’ailleurs exercé des pressions sur l’organisme indépendant Droits et démocratie pour influencer les conclusions de ses rapports sur Israël. En 2006, le gouvernement Harper a cautionné les attaques démesurées de l’armée israélienne qui ont tué de nombreux civils libanais. Le financement de l’organisation Kaïros a aussi été coupé, et ce, malgré les preuves de son bon travail, en raison de sa position « trop défavorable » envers l’État hébreu.
Le Canada lourdement critiqué par Amnestie Internationale
Récemment, Amnestie Internationale a durement critiqué « l’important déclin du prestige du Canada en matière de droits civiques » par la voix de son secrétaire général Salil Shetty. L’organisation cite, entre autres, le transfert des prisonniers en Afghanistan, le traitement d'Omar Khadr (un enfant soldat détenu et jugé à Guantánamo) et le laxisme canadien par rapport au printemps arabe.
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