Le contenu de ce message provient d'un collectif d'étudiants de l'Université Laval qui s'engagent dans la présente campagne électorale fédérale pour contrer le parti conservateur de Stephen Harper jugé indigne de notre confiance.

vendredi 8 avril 2011

Immobilisme déconcertant dans le dossier de l’environnement

Le dossier de l’environnement est certainement celui dans lequel les conservateurs affichent le bilan le plus désastreux. Alors que bon nombre de députés conservateurs abordent la question des changements climatiques avec scepticisme, d’autres refusent carrément d’admettre l’existence de ce problème. Le fait que le gouvernement Harper s’oppose systématiquement à toutes les initiatives pro environnementales en brandissant le spectre de l’augmentation des taxes risque d’être lourd de conséquences pour les générations à venir. Voici quelques exemples qui illustrent cette situation :

Stephen Harper a qualifié le Protocole de Kyoto de « complot socialiste » 

En effet, rappelons qu’en 2002, Stephen Harper a qualifié le Protocole de Kyoto de « complot socialiste qui vise à soutirer des fonds aux pays les plus riches », les électeurs sont en droit de se demander comment le Parti conservateur pourrait s’attaquer au problème des changements climatiques d’une manière qui soit le moindrement sérieuse.



Le Canada joue désormais un rôle d’obstruction lors des négociations internationales sur l’environnement 

Depuis l’arrivée au pouvoir des conservateurs en 2006, le Canada a troqué son statut de leader pour celui « d’État voyou » dans les négociations internationales portant sur la protection de l’environnement. En plus de s’être vu octroyer le prix de « Fossile de l’année » lors de la 16e Conférence des Parties de l’ONU sur les changements climatiques (Copenhague, 2009) le Canada calque désormais ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre sur ceux des États-Unis, l’un des moins ambitieux de toute la communauté internationale.




Influence grandissante de l’industrie pétrolière sur les conservateurs

En plus du fait que les conservateurs et les représentants de l’industrie pétrolière se soient rencontrés à plus de 1100 reprises en trois ans, le gouvernement accorde de généreuses subventions à cette industrie extrêmement lucrative. Paradoxalement, le budget des dépenses 2011-2012 en environnement indique une diminution de 14 % par rapport à l’année précédente alors que les subventions et contributions du Ministère de l’Environnement à différents programmes seraient réduites de 41%, selon le document du Conseil du Trésor.





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